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Ciste N 150897, appelée D'un chêne creux à un château , cachée par XIII nocturnes le 18/06/2019
Localisation : PAYS BAS 1203 Limburg, Limbourg sud
Description : Boite blanche couvercle bleu 5 x 8

L'ENIGME :

Au 12e siècle, à cet endroit, vivait le chevalier Gerlachus. Il était connu partout à la ronde pour ses aventures et son goût des banquets, des jolies femmes et des tournois.

C'est précisément pendant une de ces joutes, à Juliers, qu'on vint lui annoncer la mort de sa femme. Terrassé de douleur, il décide de changer de vie, va en pèlerinage à Rome où il confesse toutes ses fautes au Pape. Il part ensuite pour Jérusalem puis rentre dans son domaine à 10 km de Maastricht. Il vend toutes ses possessions, distribue l'argent aux pauvres et s'installe dans un vieux chêne creux, ne se nourrissant que de pain et d'eau.

Les populations des environs le considéraient déjà comme un saint.

Les moines d'un couvent, non loin de là, à Meersen, irrités de voir le rayonnement de ce pauvre ascète, allèrent trouver le prince-évêque de Liège (à cette époque, le Limbourg faisait partie de la principauté) et lui racontèrent que l'ermite cachait de grosses sommes d'argent sous son arbre.
L'évêque commanda des recherches et on coupa l'arbre du pauvre ermite. On ne trouva évidemment rien du tout ! Avec le bois de l'arbre coupé, l'évêque fit construire deux huttes, une où le saint homme pouvait dormir et l'autre pour y prier. Lorsqu'il mourut, c'est avec ces planches de chêne que l'on fabriqua son cercueil.

La légende raconte que l'eau du puits auquel il s'abreuvait, se changeait de temps à autre en vin pour le récompenser de toutes les pénitences qu'il s'imposait.

Il meurt en 1165 et sa tombe devient un lieu de pèlerinage. Après qu’il ait été déclaré saint, un couvent, un cloître et une église sont construits.

Après avoir accueilli des religieux prémontrés, des soeurs norbertines qui y éduquèrent plusieurs générations de jeunes filles issues de la noblesse, les bâtiments ont été démolis et reconstruits à plusieurs reprises.
Pendant la seconde guerre mondiale, le château fut d’abord occupé par les allemands et après la libération, par les américains.
Le dernier propriétaire privé était le baron Robert de Selys-Fanson, d'origine liégeoise. C'est lui qui, à sa mort en 1979, légua son domaine à la paroisse du village. Pendant plus de 15 ans, le sort de ce grand domaine resta incertain jusqu'à ce que, en 1995, un enfant du pays, Camille Oostwegel, achète la propriété.

Les bâtiments sont aujourd'hui magnifiquement restaurés et, depuis 1997, abritent un hôtel qui porte toujours le nom de Gerlachus. Le propriétaire est l'homme d'affaires Camille Oostwegel, qui s'est spécialisé dans la restauration et l'animation de joyaux du patrimoine néerlandais.

L'ensemble historique se situe dans la jolie vallée de la rivière Geul. Il se compose d'un hôtel de luxe (réalisé en 2016 dans la ferme du château), deux restaurants, une piscine, un musée et une église, le tout entouré de jardins baroques, d'étangs et de grands espaces verts. Petit détail, en souvenir du baron de Sélys-Fanson, sa bibliothèque a été transformée en un délicieux restaurant, "Le Bistrot de Liège". Quant au saint ermite, ses reliques sont toujours dans l'église voisine qui mérite, elle aussi, une visite. On peut notamment y admirer de magnifiques fresques du 18e siècle racontant la vie du saint.

Prend le temps de faire le tour du parc où des œuvres sont actuellement exposées. En contournant le bâtiment rouge vers la gauche, une grille à hauteur des bancs te donne accès à un jardin potager que tu traverses pour admirer la collection de rosiers. Quand tu auras pris le temps de flâner et d’admirer, le puits te réservera peut-être un godet de vin.

Le bistrot de Liège dans le dos, admire l’oeuvre « Dans l’esprit du Scivias », composé d’environ 40.000 morceaux de mosaïque de verre pigmenté, décliné en 140 couleurs, entièrement fait et découpé à la main.

Marche droit devant toi et trouve le monument qui rappelle que 12 présidents de banques européennes se sont réunis ici en février 2002.
Dirige-toi du côté de l’ouverture de la bouche de l’euro puis entre dans le parc naturel. Juste avant le tournant, tu aperçois le puits. Le godet pour prélever le breuvage est caché dans le coin, au pied du piquet métallique, à gauche de la barrière. A ta santé !

Image indice :


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