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Ciste N 150460, appelée Honneur aux dames 9, cachée par verakarpovna le 26/05/2019
Localisation : France 08 Ardennes, Argonne
Description : Boite 6x4

L'ENIGME :

Marie-Hélène Cardot (14 juillet 1899, Tétaigne - 13 août 1977, Plombières-les-Bains Vosges), est une femme politique française
Marie-Hélène Jacquemin rencontre son époux Ernest Cardot en 1918 et le suit à Douzy où il dirige une entreprise de transport puis un atelier de mécanique. Elle le seconde dans cette entreprise familiale de construction métallique.
Dans les semaines qui précèdent l’armistice du 22 juin 1940, Ernest Cardot qui ne peut accepter de voir son pays occupé par les Allemands, organise une filière d’évasion pour les prisonniers de guerre. Responsable des francistes dans le département avant la guerre, il engage néanmoins la lutte contre l'occupant. Après son assassinat le 5 juin 1943, Mme Cardot continue la lutte et poursuit son assistance aux maquisards et aux évadés, au sein du réseau « Organisation civile et militaire ». Le 18 juin 1944, elle est arrêtée. Incarcérée à Charleville-Mézières, elle est libérée le 29 août 1944 lors de l'entrée des troupes américaines dans la ville.
En 1946, elle fait partie des 21 femmes élues au tout nouveau Conseil de la République, où elle occupe le poste de secrétaire dès son arrivée au Palais du Luxembourg. Elle siège à la commission du ravitaillement et à celle des pensions. Elle intervient à plusieurs reprises pour défendre le statut des veuves et des orphelins de guerre, problèmes qui lui sont bien connus puisqu’elle préside l’association ardennaise des veuves et des orphelins de guerre, ainsi que l’association départementale des déportés et des internés.
Réélue sénateur des Ardennes en 1948, avec l'étiquette MRP, elle siège à la commission de la famille et à celle des pensions qu'elle présidera à partir de 1955. Parlementaire très active, elle est chargée de nombreux rapports par la commission des pensions et intervient très souvent pour défendre la cause des familles touchées par la guerre et celle des anciens combattants, notamment lors des discussions budgétaires.
" La grande victime de la guerre, n’est-ce pas incontestablement l’enfant ? Une sous-alimentation prolongée, des conditions de vie où les plus élémentaires soins d’hygiène étaient méconnus, des chocs nerveux provoqués par de douloureux et sauvages spectacles, voilà ce que de trop nombreux enfants de France ont connu pendant les longues années de guerre. Ceux qui ont eu la tristesse de perdre leur père ont besoin plus que d’autres de soins particuliers que voudraient leur donner ceux qui ont la bonté de les accueillir, de leur rendre, avec l’affection, un foyer, Monsieur le ministre, veuillez tout particulièrement y penser. " (Intervention du 2 août 1950 sur le projet de loi relatif à l’amélioration de la situation des anciens combattants et victimes de guerre)
À son activité nationale, Marie-Hélène Cardot ajoute une carrière locale également bien remplie en exerçant les mandats de maire de Douzy (durant 19 ans) et de conseiller général des Ardennes. Cette forte implantation locale lui permet d'être réélue sans difficulté au Conseil de la République, puis au Sénat dont elle est la Vice-Présidente de 1959 à 1971, date à laquelle elle quitte la Haute Assemblée.
Elle siègera à la commission des affaires sociales. Elle déposera une proposition de loi sur l’ordre des géomètres-experts, intervient dans la discussion relative aux assurances sociales des exploitants agricoles, s’intéresse aux Vietnamiens rapatriés en France, à l’emploi des enfants dans le spectacle, à la garantie de l’emploi en cas de maternité, à l’usage des contraceptifs, à l’exercice du droit syndical dans les entreprises et participe activement à la discussion de chaque projet de loi de finances
Le 8 mai 1973, Alain Poher remit la Croix de Chevalier de la Légion d’honneur à celle qu’il qualifiait de " Sainte du Palais " : " En tant que vice-présidente du Sénat, vous avez joué un grand rôle auprès de multiples organismes où votre sens du dialogue fut d’une rare efficacité... Soyez sûre que le Sénat vous est reconnaissant de ces 25 années d’activité et vous remercie du témoignage que vous avez apporté pendant toute votre vie. Pour nous, vous resterez " la Sainte du Palais "

Aussitôt le passage scabreux, prenez le chemin rouge en face. Dans le bitronc à droite.

Image indice :


Presence bourdon inconnue
Evitez les talons hauts