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Ciste N 150459, appelée Honneur aux dames 8, cachée par verakarpovna le 26/05/2019
Localisation : France 08 Ardennes, Argonne
Description : Oeuf kinder

L'ENIGME :

Jeanne Mélin , une féministe pacifiste..

Elle est née en 1877 à Carignan (Ardennes) dans une famille bourgeoise. Son père est un industriel anticlérical, républicain, dreyfusard. Il dirige la briqueterie familiale en s’inspirant des théories de Godin. Jeanne Mélin grandit dans un milieu ouvert, marqué par les horreurs de la guerre de 1870, sensible au jeune mouvement pacifiste.
Jeanne Mélin reçoit une éducation conforme à celle des jeunes filles de son milieu social au XIXe siècle. Elle fait ses études secondaires au pensionnat Sainte-Chrétienne de Carignan alors que son frère est envoyé au lycée de Charleville. Bien qu’anticléricale, sa famille respecte les normes sociales en vigueur.

Elle souhaite l’émergence d’une éducation de la paix dans les écoles. En 1907, répondant à un concours du journal Le Matin sur l’éducation idéale du citoyen, elle revisite l’enseignement de l’histoire, préconisant l’enseignement de l’histoire des sciences plutôt que celle des batailles.

Elle milite aussi à la Libre-Pensée et à la Ligue des Droits de l’Homme. Cette multi-appartenance à plusieurs sociétés est une caractéristique des féministes de sa génération. Elle s’inscrit également aussi dans le courant féministe de son époque en fondant, en 1912, le groupe de l’Union Française pour le Suffrage des Femmes (UFSF) des Ardennes.

Le droit de vote enfin concédé aux femmes par le gouvernement provisoire de la République française en 1944 est une de ses grandes satisfactions. Reprenant son action féministe, elle est la première femme à présenter en 1946 sa candidature à la Présidence de la République française, pour les élections de 1947, bien que n'ayant aucune chance. En 1948, elle se retire à Reims[].

Dans un souci pacifiste, en 1959, elle se prononce en faveur du contrôle des naissances et rejoint ainsi l'action d'une nouvelle génération des féministes qui, en 1956, crée le mouvement Maternité heureuse, transformé quelques années plus tard en Mouvement français pour le planning familial.. En 1955, elle revient habiter sa commune natale de Carignan, dans les Ardennes, à 78 ans. Le traité de rapprochement franco-allemand de 1963 est pour elle une nouvelle satisfaction, et la concrétisation d'une autre idée qu'elle a défendue. Elle décède le 18 avril 1964 à l'hôpital de Sedan où elle a dû être transportée.

Longez la sapinière, en haut de la côte, un chêne à gauche. La boite a roulé dans la souche en dessous.

Image indice :


Presence bourdon inconnue
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