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Ciste N 149436, appelée La ciste du tour du domaine d’Humbald…2/6, cachée par clennf le 11/04/2019
Localisation : France 59 Nord, Arrondissement de Dunkerque
Description : Pot en robe noire

L'ENIGME :

Après avoir mis de la pitance au creux des estomacs, Humbald met le chemin sous ses pas et son sourire sur ses lèvres.
Dans ce chemin la meute de loups l’attend et Humbald se réjouit de la retrouver et de prendre le chemin avec elle.
Tout comme les Inuits qui vénèraient la force et la puissance du loup, le petit bossu admirait l’animal velu symbole de force et d’invincibilité.
Il semblait étrange et même incompréhensible aux yeux de l’enfant que dans le comté et dans tout le pays, le loup fusse si redouté et chassé alors qu’au-delà des mers, chez les Amérindiens, le même animal était respecté et même adulé car il était l’être intermédiaire entre deux mondes : le réel et l’imaginaire, le haut et le bas, la matière et l’esprit… Là- bas le loup était un animal sacré et dans plusieurs tribus il était vénéré comme un Dieu. Le Dieu-Loup ,comme ils le nommaient, emmenait l’âme des guerriers morts au combat dans les plaines du Grand-Esprit.
Chez les asiatiques il était aussi vénéré ! Tous les rois Mongols étaient considérés comme les fils des loups. Le mythique Loup Bleu Börte-a-Tchino, symbole du Ciel, était le père de tout le peuple Mongol.
Mais dans le pays d’Humbald, il en était tout autrement… les hommes étaient aussi bas que leur esprit et leur âme. Et au lieu d’apprivoiser leurs peurs, ils tuaient et éradiquaient tous ceux qu’ils n’arrivaient pas à apprivoiser, à dompter, à asservir… A ce point était leur ignorance…
Sans même qu’Humbald n’ouvre la bouche, Alpha ,le chef de meute, sent de suite la tristesse de son jeune ami à presque 4 pattes. Il ressent les choses. Il sait sans qu’on n’ait besoin de lui expliquer… Les animaux sont ainsi…
Et Humbald comprend que son ami aux poils gris sait, car le petit garçon , au fil du temps passé en leur compagnie, a appris à lire dans l’attitude corporel des loups. Il sait décrypter à l’expression qu’il lit dans les yeux de l’animal, à l’inclinaison de ses oreilles et à la position de sa queue. Entre ces deux-là, les mots sont superflus…
Arrivé à l’orée de la futée, le chef emprunte le sentier herbeux qui suit la lisière du bois. Toute la troupe marche dans ses pas.
Après avoir franchi lestement le joli petit gué de pierre posé parmi les pervenches et les fraises des bois, Alpha s’arrête. Et pendant qu’une partie de ses sujets s’abreuve au petit ru, le chef fouille avec son museau au pied du multi tronc enlierré à senestre. Il regarde ensuite l’enfant l’invitant par là même à s’approcher. Le loup a mis à découvert un petit coffret ! Humbald le ramasse délicatement et l’ouvre avec curiosité. Dans celui-ci, posé sur un velours rouge tel un trésor, se trouve un fragment d’amulette. Intrigué le garçon le tend à son ami qui semble lui sourire. Le bel animal lui fait comprendre de l’emporter. Alors Humbald ouvre son grand mouchoir à carreaux bleus, pose la pièce en son milieu, en replie soigneusement les coins vers le centre et recommence ainsi plusieurs fois l’opération tant que cela lui est possible. Puis il glisse le tout dans sa poche sans trop comprendre à quoi pourrait bien lui servir ce qu’Alpha vient de lui donner.