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Ciste N 144931, appelée Ciste de la militante wallonne, cachée par XIII nocturnes le 01/08/2018
Localisation : Belgique WLG province de Liège, Luik Liège
Description : mini pot à confiture : petits objets

L'ENIGME :


Léonie de Waha, née le 31 mars 1836 à Tilff et décédée à Liège à l'âge de 90 ans, est une féministe belge reconnue comme étant philanthrope, pédagogue et militante wallonne.

Dès son plus jeune âge, elle fut inscrite à la « Maison d'éducation française pour demoiselles » de Liège créée en 1817. Adolescente, elle s'affirme d'opinion libérale, démocrate, tolérante et croyante.

Elle épouse Victor de Waha de Baillonville, jeune docteur en droit, et ce dernier décédera 4 ans plus tard. Trois ans après leur union, ils perdront leur fille unique, Louise-Amanda. Léonie de Waha décida de poursuivre l'œuvre sociale de son mari après sa mort en se consacrant à la collectivité.

Dans les années 1860, elle créa des bibliothèques, des écoles, des jardins d'enfants. Elle fonda également l'Association pour l'éducation des jeunes filles, participa à la création de la Société Liégeoise : organisation permettant la construction, l'achat de maisons ouvrières.

Au début du XIXe siècle, l'histoire ne témoigne pas de l'existence d'établissement scolaire à Liège formant les jeunes filles afin de leur permettre d'entrer à l'université, hormis les couvents ou les écoles catholiques.

Portée par la volonté du bourgmestre de Liège, Jules d'Andrimont, de fonder une école réservée aux jeunes filles, Léonie de Waha créa, en 1868, l'« Institut supérieur libre de Demoiselles » sous la forme d'une société anonyme. L'Institut fit l'objet de revendication de l'église catholique. Le pluralisme philosophique donnait la possibilité aux parents d'exempter leurs enfants de l'enseignement des religions : chaque culte faisait l'objet d'un enseignement donné par un représentant qualifié en la matière.

Les particularités de cette démarche pédagogique eurent pour conséquence l'excommunication, par l'évêque de Liège, Théodore de Montpellier, de l'ensemble des personnes qui fréquentaient cette institution scolaire.

Au fil des années, cette école devint l'un des piliers de l'enseignement communal liégeois et se développa avec l'augmentation de la population scolaire.
À partir de 1879, et ce grâce à des subventions accordées par la province de Liège, l'inscription y devient gratuite.
Les installations initiales accueillirent et accueillent toujours une école primaire communale. L'institution destinée à l'instruction des demoiselles fut installée dans un nouveau bâtiment construit à l'emplacement de l'ancienne cité ouvrière dite la verrerie, aujourd'hui devenue l'athénée Léonie de Waha. Il s'agit d'un athénée communal qui fait, de ce fait, partie de l'enseignement communal liégeois.

L'érection du nouveau bâtiment, qui eut lieu entre 1936 et 1938, est due à l'architecte liégeois Jean Moutschen qui lui donna un cachet moderniste. Il y construisit des espaces de vie rares pour l'époque : « une salle des fêtes de 850 places, une cour de récréation de 2400 m2, un internat, des laboratoires, une salle de musique, des gymnases, une piscine et même un abri souterrain pour 1 000 personnes ». Par ces espaces mais également en vertu de sa devanture ornée de pierres de calcaire soutenant des bas-relief illustrant des jeunes filles dans leur vie quotidienne, le lycée de Waha est considéré comme une œuvre architecturale d'importance.
La décoration de la bâtisse fut réalisée par dix-huit artistes bruxellois et wallons qui ornèrent les murs du Lycée d’œuvres variées : « fresques, mosaïques, peintures sur toile, peintures sur verre et vitraux ».

Considérée comme une œuvre architecturale de grande valeur, l'athénée est classé depuis le 17 mai 1999, au patrimoine exceptionnel de Wallonie.

Ce lieu est évidemment très fréquenté aux heures scolaires. Ton trésor est un peu à l’écart.
Emprunte le passage piéton, traverse le parking et observe les indications de la photo indice pour mettre la main sur le trésor.

Image indice :


Presence bourdon inconnue
Evitez les talons hauts