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Ciste N 141514, appelée Cistine ? la chasse ? l'opnus, cachée par triacon le 07/02/2018
Localisation : AILLEURS ZZ Ailleurs, L? o? grouillent les Cisteurs
Description : Opnus venimeux équipé d'un carnet

L'ENIGME :

C’est par un jour frisquet de février 2018 que Cistine entendit parler pour la première fois de l’opnus.

Mais qu’est-ce donc là ? Et bien l’opnus, de son nom scientifique opnuus alpina cistus, est un opossum dont l’anus venimeux mord ceux qui l’attaquent par derrière. Il vit dans des contrées où les dahus, tant lévogyres que dextrogyres, sont légion mais contrairement à ces derniers, il ne suffit pas de le siffler par derrière pour qu’il perde l’équilibre. Comment l’attraper ? A vrai dire il y a plusieurs écoles…

La première nous est enseignée par Maman Gera, une tortue certes un peu tourte mais qui est pleine de ressources. Sa méthode consiste à se munir d’une branche fourchue (ou tout autre instrument fourchu) et de l’enduire de miel d’ail (https://www.remedes-de-grand-mere.com/remede/recette-miel-ail-medicinal) aux deux bouts, le fourchu et l’autre. Ensuite, le bout fourchu vous permet de coincer la tête de l’opnus qui attiré par le miel va alors lécher le bâton, puis se convulser sous l’effet de l’ail, un peu comme les vampires.
Mais si jamais il se retournait et tentait de vous mordre avec son fondement (ce qu’il fait fréquemment, conscient qu’il est venimeux) vous pouvez utiliser l’autre bout du bâton, et c’est directement l’ail qui fait son effet, selon ce que Maman Gera appelle la technique de l’antenne flamenco.

La seconde école, enseignée par la fée Céhestée, protectrice des repas champêtres et forestiers, consiste à utiliser des sangliers dressés. On peut également utiliser des pécaris, ou autres babyroussas, phacochères et potamochères, l’essentiel étant qu’il s’agisse de suidés car en effet, l’opnus est suidophobe au plus haut point.
Il suffit alors de lâcher les bêtes aux trousses de l’opnus, comme n’importe quelle meute de chiens après un renard ou un blaireau. L’opnus se réfugiant généralement dans un arbre, il ne vous reste plus qu’à soit l’effrayer suffisamment pour que, sautant d’arbre en arbre, il ne quitte définitivement le pays sans jamais y revenir, soit l’abattre avec tout moyen approprié : fusil, arc, arbalète, fronde, téléphone portable…
Notons qu’une variante de cette école préconise d’entraîner les sangliers à chasser l’opnus vers une voie ferrée, et ainsi paf l’opnus !

Enfin, une troisième école, créée par le professeur Emile Ridevot, familièrement nommé Triacon par ses étudiants, enseigne que l’on peut chasser l’opnus à l’aide d’un enfant, d’une tranche d’âge d’environ sept à dix ans. Précisons que le professeur conseille d’utiliser plutôt un garçon qu’une fille, celles-ci étant un peu trop enclines à privilégier la réflexion sur l’action.
La méthode consiste alors à persuader l’enfant d’attraper l’opnus à mains nues, en lui promettant qu’il pourra en faire de magnifiques chaussons à offrir sa maman pour la fête des mères, ou qu’il aura ainsi un nouveau compagnon pour remplacer Paf le chien qu’il a laissé traverser la route la semaine dernière, soit toute autre billevesée du même acabit…
Il suffit ensuite de capturer, ou trucider au choix, l’animal pendant que l’enfant le maintient de toutes ses forces, tétanisé par le venin de l’opnus.

Au fait de ces diverses possibilités, Cistine réfléchit longuement… La première ne lui plaisait pas trop, eu égard à l’utilisation de l’ail qui poisse les doigts et vous donne une haleine de foudjou pour plusieurs jours. La seconde impliquait la contribution du sanglier Arch’Léo, lequel avait selon elle un peu trop le feu aux fesses et risquait de mordre en retour l’opnus venimeux, rendant ainsi sa viande impropre à la confection du pâté que Cistine projetait de préparer à Noël prochain. Elle finit donc après mûre réflexion, Cistine étant une fille, par utiliser la troisième méthode, ce qui lui permettait par la même occasion de mettre fin aux railleries de son copain un peu lourd Symbad.

C’est ainsi que Cistine se retrouva avec Symbad à la recherche d’un opnus qui avait été signalé par une bande de tortues et de Cisteurs associés, autour de chambéry.

Comme cette histoire est plutôt un conte de fée qu’un film d’horreur (quoique selon certains la différence est subtile), sachez que tout finit bien… En effet, pas si lourdaud que le croyait notre héroïne et le professeur Ridevot, Symbad s’était équipé d’une paire de gants de boucher (ceux faits avec des mailles d’acier) ainsi que d’une muselière à anus ! Ce subterfuge lui permit d’attraper l’opnus et de l'apprivoiser. Il lui donna le joli nom de Pupus et décida de le promener dans les rencontres cistiques, où le petit animal put ainsi passer de mains en mains, au plus grand bonheur des grands et des petits Cisteurs…

Et qui sait si un jour ou l’autre il n’aura pas le bonheur de vous croiser comme il a pu rencontrer Mémétrochon, Arch'Léo, Babette et toute leur smala, ou même Saturnino ?

Image indice :


Presence bourdon inconnue
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