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Ciste N 141489, appelée La reine et le sourcier : Quand le shah n’est pas là… (8/8), cachée par triacon le 04/02/2018
Localisation : France 73 Savoie, dans le BAIN qui M'ASSECHE un BRIN
Description : pellicule photo

L'ENIGME :

Le chemin finit par s’élargir, puis longea une demeure avant de finir par arriver sur une route bitumée. Le petit troll découvrit alors à droite un dernier signe de sa mission : un panneau marqué du signe qu’il avait bien pris le chemin où le shah n’est pas là !

Persuadé que sa quête ne pouvait qu’être un succès, il déposa une dernière offrande au pied de l’arbre derrière le panneau et se précipita sur la route bitumée vers le château que l’on voyait en contrebas, puis descendit jusqu’au palais où il remit fébrilement les fioles à la reine.
Pépie oblige, celle-ci les engloutit toutes en moins de temps qu’il n’en faut pour dire glouglou et tomba profondément endormie dans la seconde ! Tous les serviteurs du palais tentèrent en vain de la réveiller, le vizir appelé ne put rien y faire non plus et il fit saisir Triacon par les gardes, qui le conduisirent dans un cul-de-basse-fosse en attendant d’être exécuté pour régicide.

Le petit troll se morfondait dans la fange, attendant la mort et songeant à briser sa baguette qui, pensait-il, l’avait trahi, lorsqu’une rumeur grandissante parvint à ses oreilles : « Vive le Shah, le Shah est là… ». Quand les gardes le tirèrent de sa cellule, il tremblait de tous ses membres et se lamentait, préparant in petteau ce qu’il pourrait dire au roi pour que la colère de celui-ci ne rebondisse pas sur toute sa famille, maman Triaconne et les enfants en premier lieu.

Quelle ne fut pas sa surprise : quand il entra dans le palais, toute la cour l’acclama, les gens se battaient pour pouvoir le toucher. C’est ainsi qu’il apprit que le roi avait à peine franchi les marches du palais que la reine s’était réveillée et avait réclamé un verre d’eau, mais un petit juste pour s’humecter les lèvres, car elle n’avait pas très soif !

Voilà comment Triacon, le petit troll sourcier, se retrouva couvert de trésors et marié à la princesse Cistine, héros d’une chanson merveilleuse :
Aux marches du palais,
Aux marches du palais,
Y a une tant belle fille, Lonla,
Y a une tant belle fille.

Elle a tant d'amoureux,
Elle a tant d'amoureux,
Qu'elle ne sait lequel prendre, Lonla,
Qu'elle ne sait lequel prendre.

C'est un petit sourcier,
C'est un petit sourcier,
Qu'a z'eu la préférence, Lonla,
Qu'a z'eu la préférence…