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Ciste N 141433, appelée Drame d’une vision : L’indulgence pour Mémétrochon (7/7), cachée par triacon le 30/01/2018
Localisation : France 73 Savoie, Aux alentours de Chambéry
Description : pellicule photo

L'ENIGME :

Après les émotions du pont, Mémétrochon s’était évanouie sur son brancard improvisé. La troupe décida d’accélérer l’allure afin de la ramener le plus vite possible au départ de la balade et pouvoir la conduire dare-dare à l’hosto !

Je vous prie donc de croire qu’ils ne batifolèrent pas dans les filicophytes, de Boston ou d’ailleurs, et se crachèrent dans les mains pour redoubler d’efforts… C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent fissa devant une belle croix, érigée en l’honneur d’un drôle de paroissien : « LEX II BASTILLE » lut Maman Gera sur le socle, mais était-ce bien ce qui était écrit, d’aucuns en doutaient… un débat sur la loi et l’embastillement commença même à échauffer les esprits des montagnards et des girondins…

En tout cas, La fée Céhestée et le troll Triacon, fatigués de leur portage, s’étaient approchés de la croix et s’y adossèrent en vue d’une pause bien méritée. Une idée providentielle qu’ils eurent là car dès que Mémétrochon eut touché la croix, une grande lumière l’enveloppa, si bien qu’on aurait dit un abat-jour kitch des années 1970, et une voix forte bien qu’off s’éleva dans l’air :

« Pôvre ch’tite créature, qui naquit à peine un lustre après que j’eu rejoins mon seigneur, d’ordinaire j’octroie cent jours d’indulgence à ceux qui croient en moi… Mais toi, qui a le cœur si pur que tu entends susurrer les naïades, que tu vois l’opnus venir à toi, que tu sens le feu même éteint, que tu charmes les créatures du Nouveau Monde et qui me réveille par ton simple toucher… toi je t’accorde non cent jours mais cent quarante ans d’indulgence afin que ta déjà longue vie soit doublée pour le bonheur des tortues, des suidés et autres bêtes du Bon Dieu, des Cisteurs et de leurs générations futures. Et en prime, va donc chercher mon cadeau d’anniversaire, là-bas au pied du poteau de lumière qui voisine le chevalier rouge ! ».

Inutile de vous dire que toute la troupe était sur le cul, au propre comme au figuré. Peu à peu tout notre petit monde reprit ses esprits, tandis que Mémétrochon complétement rétablie sauta de son brancard et sprinta (enfin, façon de parler une dernière fois) telle une cistude jouvencelle jusqu’au pied du poteau indiqué et en extirpa fièrement un septième cadeau !

Je vous laisse deviner la fête et le festin, ou comme aurait Maman Gera l’estafette féline, qui s’en suivirent… au point que les banquets de petits villages d’irréductibles gaulois parurent désormais de pauvres pique-niques de pénurie alimentaire.

Et puisque vous avez eu la patience d’écouter mon conte jusqu’au bout, sachez que pour votre récompense les sept cadeaux de Mémétrochon vous sont toujours accessibles, pourvu que vous ayez la foi et la jugeote.

Image indice :


Presence bourdon inconnue
Evitez les talons hauts